The Great Gatsby






Ben Gatsby, il est pas si magnifique que ça. Je me suis fait chier! Mais CHIER, un truc de malade! J'ai crut discerner quelques petites émotions ça et la. Pure illusion, comme tout ce qui attrait à ce film. Armstrong s'est fait démonter sa BO par un JayZ epileptique ! Tobey Maguire et Léo se retrouvent seuls au milieu d'un sacré merdier. Comment sauver un film qui se tire une balle dans le pied à chaque scéne. Avec une actrice principale, dont le personnage, voulu touchant et fragile, se relève être un véritable gâchis. Ce n'est peut être pas la faute de Carrey Mulligan ou alors c'est entièrement la sienne. Mais la Golden Girl, alias la nenette la plus lâche que j'ai put voir depuis un moment au cinéma, est une pure déception. Il n'y a aucune circonstance atténuante au comportement couard de son personnage. Ce manque de reconnaissance, cet engouement puéril pour la facilité et cette fidélité en carton m'ont achevés. Cette grognasse sans consistance proche des péronnelles des livres à l'eau de rose [ou la jeune fille candide se fait trousser par un Borobrute qui lui apprend la vie], fout le film parterre. Si encore cela était construit de façon intelligente. Pourquoi est-elle si artificielle ? Éducation? Traumatisme? Gène? Kryptonite? Donnez moi une raison!!! ça ne tient pas, car elle est simplement détestable cette poule de luxe. A peine magnifiée par la vision que Gatsby en as.
Donc Parlons 3D. Bien que je n'en ai, heureusement, pas profité, je n'en comprend pas l'utilité, hormis les trois effets de profondeurs présent en début et fin de générique. Niet.

Encore une preuve que ce film qui se voulait intéressant et prometteur, de par son visuel signé Baz Lurhmann, n'est qu'une vaste entourloupe.

Il y avait pourtant tous les ingrédients pour réussir la recette. Bien que ce bousin ait pour seule ambition de n'être qu'un vieux plat réchauffé de "Moulin Rouge", il n'en atteint même pas le dizième. Serpentins, paillettes, feu d'artifice, couleur brillantes et lardons pleins de fric, Pas de magie. Et au final, la photographie qui se voulait similaire aux œuvres précédentes de Baz, est limite gerbante. Trop de trop, de l'image de clip sacralisée, un manque d'originalité et de renouveau, l'age d'or est bel et bien révolu, quand au romanesque il est sans doute séquestré à la cave. On ne m'attrape pas en me fourrageant les cavités oculaires avec de la poudre moi Monsieur, j'ai lut des livres et je prie pour que votre imagination vous revienne! On sent juste la caresse du vent à travers la salle de cinéma et on prie juste pour qu'il se passe quelque chose de concret, ou, au minimum, parvenir à s'attacher à un personnage. Ils manquent tous tellement de saveur (a deux exceptions près, j'y reviendrai), leur psyché, leur réactions sont tellement surréalistes. On dirait une pièce de théâtre mal jouée ou les protagonistes sont interdit de spontanéité. Même convenues des obligations d'une société bourgeoise friquée, ces personnages ne peuvent décemment PAS ne rien ressentir?! Ressentir le vide dont ils se remplissent! Deux couillons s'évertuent à réaliser leur rêves et ils passent pour des cons.
Car avouons le, comme je le disait précédemment Leo et Tobby se démènent seuls, tels deux Don Quichotte sans monture, contre toute une armée de moulins a vents.
On ne peut même pas se consoler en se disant qu'il y aura au moins eu quelque chose de vrai dans ce film. Un lien unique entre deux personnages, une histoire d'amour impossible que les éléments se seront évertués à dissoudre dans le néant. Et bien non, Amour à sens unique, espoirs déçus face à la lâcheté et chaperon en dépression.







Au final, je crois que je vais écouter ce qu'on me dit depuis le début. Aller voir la vieille version et constater un vrai film !



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire