La bande annonce de la semaine

Mmh, tout ça m'a l'air délicieux. Hâte de découvrir ce petit film a l'esthétique magique.



Brave



Rarement déçu par un disney, j'ai retrouvé avec grand plaisir la verve d'antan des studios disney ( et pixar réunis ). ça fait un bien fou. Comme un grand bol d'air, un retour en enfance plein de nostalgie, une impression d'être de retour enfin a la maison. C'est pour dire, le dernier disney a m'avoir fait de l'effet reste "tarzan". Ouai, ça remonte me direz-vous. c'est aussi un retour au héroïnes qui ont de la poigne et du courage, ivre de liberté ! Une nouveauté cependant, les liens familiaux prennent un nouveau tournant. c'est une figure que l'on avait jamais vu traitée par les scénaristes disney. J'ai Beaucoup aimé.



Es-ce mon manque d’objectivité du a mon amour inconditionnel de tout ce qui est celte. Je n'en fais foutre rien, ce que je sais en revanche, c'est que dés les premières notes de musique, dés les premiers sons de cornemuses, j'ai fondu. Nous sommes directement transporté dans cet univers merveilleux, bordés de paysages verts et brut, aux fragrances de libertés véritables. L’Écosse médiévale, rude et joyeuse ou l'on peut chevaucher des kilomètres sans s'étourdir jamais ! Envoutant on voudrait s'y noyer! Je suis tombé amoureux de ce film. Je n'ai pas décroché une seconde et le suspens m'a même fait piétiner d'impatience.
Pour conter un peu le contexte de l'histoire. Il s'agit de Merida, fille du Laird ( chef de clan ), devenu Roi, Fergus et de la reine Elinor. Cette impétueuse jeune fille, naturelle et libre comme l'air aspire ne pas devenir ce pour quoi on l'a toujours destiné: une princesse. C'est balot parce qu'il y a les traditions, le devoir et tout le tintouin! Aux mépris des règles sempiternelles, elle défie l'ordre établit et se rebelle proprement en mettant en pratiques ses talents personnels au nez et la barbe des seigneurs venus l’honorer ( si je puis dire ainsi ). La dessus, Maman s'emballe et la sermonne. Merida la "féministe" ne décolère pas et par une rencontre malheureuse commet une bourde incommensurable. C'est la que tout se complique. Il va falloir faire preuve de courage et de sentiment et surtout "réparer le lien brisé par l'orgueil"


La bande annonce du film est davantage porté sur les événements de la première partie du film et pour cause, j'ai bien été surpris de ce qui se produisait au fil du profit. Même si j'ai noté le manque d'humour salace subtil traditionnel du disney, c'est une œuvre dont on ne s'attend pas, qu'elle puisse nous étonner a ce point par son originalité. En fin de compte, je me retrouve dans mes propres croyances. Les celtes vaincront ! Des kilts, une rouquine revêche, des guerriers atypiques et bourrus: la bonne recette d'un disney qui se renouvelle !


Seul bémol et conseil, n'allez pas voir ce film dans une salle remplie de chiard qui mouftent toutes les trente secondes !


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J'ai enfin vu un ken Loach, enfin si on omet "just a kiss". La loose me direz vous. J'avoue que j'ai un tas de retard le concernant. Surtout que j'ai certains de ses films en attente ( dont "le vent se lève" ) et que je n'ai toujours rien fait pour remédier a ça.
Bref, je sors de la salle. J'ai particulièrement aimé la façon de filmer de ce réalisateur. ce coté hyper réaliste et terreux. c'est un peu comme une façon de disséquer les acteurs dans leur grain de peau. ils sont vrais et ne peuvent que transmettre la réalité. J'ai appris que Ken Loach a pour habitude de préférer jouer avec des acteurs méconnus qui ont davantage l'expérience d'une vie que le talent d'acteur et la notoriété du milieu. Il a également tendance a transmettre les scripts seulement quelques minutes avant les scènes et ne se prive pas de faire quelques surprises a ses acteurs. Tout cela afin de conserver le maximum de réalisme et de spontanéité. c'est une initiative que j'admire particulièrement chez un réalisateur. laisser place au naturel et l'expérience de l'humain plutôt qu'a son talent pour jouer la comédie. Le "faire semblant de" ne semble pas être son cheval de guerre.


Et pour le coup nous voici plonger dans les Lowlands de l’Écosse actuelle au cœur de la vie de jeunes délinquants rasant de prés les murs de la prison au profit de travaux d’intérêts généraux.
Robbie n'a pas de chance. Sa vie est pourrie, il a fait de la prison pour avoir tabasser un type qui n'avait rien demander, sa petite amie va mettre au monde leur premier enfant et il n'a pas de job, sa gueule balafrée lui ferme les portes, il dort sur un matelas dans un presque squat, etc. Il n'y a pas de quoi. Il semble vide et dénué d'émotion, sans espoir au premier abord. Ses anciens ennemis le harcèlent et manquent de le faire replonger dans la violence a tout moment et son beau-père qui ne l'aime pas le lui fait assidûment sentir. Bref, il est "forever alone". Seulement voila. Suite a un événement tragique, Henri, son éducateur, fini par se prendre d'une certaine affection pour cet oiseau noir. Il l'initie au fragrances délicates des robes cuivrées du whisky et développe chez son élève un don méconnu de dégustateur atypique. Une nouvelle passion qu'il ne se privera pas de partager avec ses nouveaux acolytes de TIG, Albert le débile profond, Rhino vandale anti-sassannach ( vu dans Misfits ) et Mo la petite kleptomane.
Dans son parcours Robbie tente de reconstruire sa vie, père et responsable, il veut se faire une place pour donner un avenir prospère a sa famille.
Et le whisky va l'y aider.



J'ai mit du temps a me faire une autre image de Robbie autre que celle du délinquant type et paumé qui n'avait rien pour lui. c'est vrai, après tout c'est le genre de con qui cogne pour rien si on le regarde de travers, qui vit défonce et n'entend rien a l'avenir. Et visiblement c'est bien ce cliché de paumé perpétuel que Ken Loach voulait véhiculer. Un cliché mis en scène par la classe politique, souvent a tord. Comme si cette vie de magouilles et de merdes était forcément un choix de départ pour chacun... Robbie en chie et n'a pas l'air d'avoir la chance avec lui. Finalement une petite étincelle viendra mettre le hola sur tout ça. Et une profonde volonté de guérison et de survie se mettra en place. Le tout rendant honneur et grâce au personnage. Plus que de l’intérêt, c'est une sorte d'admiration et de compassion qui nous pousse a souhaiter que ce bonhomme et ses amis s'en sortent. Et ce, par tous les moyens. le côté "pas de chance, la vie c'est de la merde" nous fait râler et on retient notre souffle jusqu’au tout dernier moment.
La légèreté est la, même si la misère sociale est constante. Après tout, la part des anges, ce n'est pas rien. A voir, rien que pour entendre ce foutu accent écossais in-com-pré-hen-sible.