The Last Stand




Comme à la maison, comme avant, comme quand j'était gosse. J'ai récemment revu un film ou Schwarzy fait exactement la même chose que dans les trois quarts de ses films d'actions: Lui pas peur, lui courageux, flegmatique au possible, un vrai sens de l'honneur avec des vrais morceaux de bravoure à l'intérieur et tout ça dans un corps d'athlète décharné de 65 piges ! Le plus qui révolutionne tout sans en faire des caisses, c'est la rencontre de deux styles de films bien distincts. L'ancien film d'action ou il arrive tout et n'importe quoi au héros sans qu'il éprouve la moindre gène (du verre dans la jambe, bof, un coup de calibre 50 dans l'épaule, ahaha, une grenade, LOL) et le film d'action actuel au méchant thérapeutiquement imbuvable, aux chorégraphies de combats soignées et aux répliques de méchant trop hypes.


En fait voila. C'est ce que veux ce film. La rencontre historique de deux mondes. L'ancien, toujours aussi efficace. Et le nouveau, qui tend encore à se faire une place au soleil, mais ne trouvera preuneur que parmi quelques rares de la nouvelle génération.
La scène emblématique de la fin est sans doute représentative de cet état de fait. le méchant actuel VS le gentil héros sculptural d'antan. Le vieux loup a bien vieillit mais il peu encore mettre la pâtée au jeune arrogant. Comme à l'ancienne. Le méchant nouvelle génération à beau se démener comme un diable, sautant et bondissant comme un daim qui ferait du Kung-fu, Le vieux Rempart, le défonce à coups de prises de catch savamment bourrines. Bon, tout n'est pas gagné, mais au final on est pas déçus. Notre héros national fini couvert de sang et de bosses, mais tient toujours sur ses deux pattes arrières. Ne dit-on pas que c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes. J'aime à le croire et Schwarzy nous le confirme.