L'espoir de la semaine IV




Malachy et Luke sont d'excellents amis bien qu'ils soient issus de milieux très différents. Malachy est un écolier modèle, élevé au sein d'une famille intacte, et a un boulot dans le centre de loisirs du coin. Luke vit avec son père alcoolique et écoule de la drogue pour son frère Chris. Les deux amis passent un été parfait ensemble... Jusqu'au jour où débarque Michelle, une beauté captivante mais dérangée, qui met leur amitié à l'épreuve. Pour lui plaire, elle encourage les deux garçons à effectuer des paris de plus en plus dangereux et illégaux, qui auront des conséquences mortelles.

Ghost



Je viens de revoir Ghost. Et j'avais presque oublier... C'est un film qui a marqué mon enfance. J'en ait été largement imprégné a tous les niveaux. C'est un des films qui est a l'origine de on addiction pour Whoopi Goldberg, mais aussi un des premiers films fantastique réussit que j'ai aimé. Il ne vieillit pas mal contrairement a certains autre longs métrages de cet époque. Les effets spéciaux ( bien que secondaire, voire tertiaire au vu de la trame ) ne donnent pas la gerbe. Je suis toujours aussi amoureux. Amoureux et frustré de cette histoire qui finit avec le sourire, mais de façon bien injuste. La performance de feu Patrick Swayze est l'une des principale a saluer. Un type banal et ordinaire qui se retrouve plongé dans quelque chose qu'il jugeait irrationnel de son vivant et le fait devenir quelqu'un d'extraordinaire dans un autre monde tout a fait normal, bien qu'invisible aux yeux des mortels. Enfin presque Tous...



L'humour selon Whoopi, L'humour grace a Whoopi! Comme on souffrirait tout le long si elle n'était pas la. Le film aurait il eu la même consistance si elle ne l'avais pas nourri de son essence ? De son incroyable charisme?... Certainement pas. On aurait souffert, trouvé la souffrance douloureuse tellement commune que le film ne nous aurait sans doute pas laissé un tel souvenir. A noter que je ne fais pas parti des adepte de la scène "culte" du tour de potier/cul/barrez la mention inutile.  Putain c'est un film de 1990 et il ne m'ennuie toujours pas. Il réussit même a me tirer les larmes de nouveau avec la scène du penny de la fin! Et les expressions de Swayze sont toujours aussi émouvante et troublantes. Cette espèce de douleur sous-jacente. On découvre un autre monde a travers son regard de novice, sa colère nourrit par l'amertume des révélations terribles et son amour inaltérable qui le raccroche a la vie. Bref, je le redit, ce film , ne vieillit pas. Il se redécouvre avec bonheur entre la jeune femme, le fantôme et la voyante hystérique!




Votre Majesté




WHAT THE FUCKERY ?????!!!
Une bouffonerie assurément. Humour absurde, sexuellement transmissible et limité assuré. Et pourtant, je me suis bien marré. C'est si nul que c'en est délicieux. Et voir un casting, tel que Danny Bride, James Franco et Nathalie portman, bien loins des grands rôles qui les ont révélés. En personnages a-b-s-u-r-d-e-s, clichés d'héroic fantasy. Comment ont-ils put se laisser embarqué la dedans ? Les dialogues mélangent humour gras, répliques assassines et diffamatoires avec prose moyen-ageuse en couche de confiote sur le tout.

Pour situer le bousin malodorant:
À travers les âges, les récits d'aventures ont édifié l'image du vaillant chevalier, prompt à secourir les damoiselles en détresse, à combattre les dragons et à venir à bout de tous les maux de la terre. Mais derrière chaque figure héroïque se cache un frérot empoté dont le seul mot d'ordre est d'éviter tous les risques hardiment défiés par son aîné.
Thadeous a grandi dans l'ombre de Fabious, le premier-né et prétendant au trône, dont les exploits sans cesse renouvelés lui valent l'adoration de son peuple. Las de se voir dénier le prestige, les révérences et une ascension possible à la couronne, Thadeous s'adonne aux plaisirs faciles que lui procurent les herbes magiques, les potions alcoolisées et les jouvencelles de petite vertu, jusqu'au jour où la promise de Fabious et future reine Belladonna disparaît aux mains de l'infâme sorcier Leezar. Sa majesté de père livre enfin à sa chiffe molle de fils un ultimatum : se ressaisir et aider son aîné à délivrer sa bien-aimée ou se voir banni du royaume.




Je me répète, mais ce film est une foutre caricature. Absurde, absurde, absurde, mais jamais ridicule pour autant. C'est un nanard comme on les aiment. Une chiure appréciable qu'on matte avec les potes avec pizza, bière et buritos ! On sent que ce film a du être une partie de rigolade pour les acteurs. D'ou James Franco campe-t-il un super-beau-grand-prince-qui-brille-des-dents, brave, vigoureux mais légèrement naïf? D'ou Nathalie Portman, récemment promue pour son rôle de cygne schyzo se met-elle dans la peau d'une guerrière frigide qui cogne comme un barbare? Faut croire que le saugrenu de ce film aura sut séduire de jeunes grands du septième art.



Rise of the planet of the Apes: Origins




Une quête pour la liberté... La justice et l'intégrité. Voila comment j'ai perçu ce film. A première vue, j'avais simplement décidé de me divertir. Un petit film sans conséquences cognitives. Et ben MERDE ALORS ! Je me suis bien fait avoir. Ce film est une bombe ! Une putain de bombe à retardement qui m'a explosé en plein milieu de la poitrine. La bande annonce n'est pas un  de ces trailers "eau à la bouche" typique qui fait que le film vous déçoit ensuite. C'est vrai, Un pur concentré de cinéma. Au delà de la relation entre Caesar ( Andy Serkis ), Will ( James Franco ) et son père, il y à la frustration. La frustration de la différence qui existe entre l'homme et "l'animal" malgré l'intelligence manifeste du Chimpanzé. Cette écart n'est pas le fruit du "créateur" ( Will ), mais il est marqué par le regard des autres. le regard incompréhensif et ignare des humains qui ont peur de ce qu'ils ne parviennent pas à appréhender de façon correcte et sensée. Caesar à une âme, mais pas parce qu'il en a plus dans le ciboulot que ses semblables. C'est parce qu'il est sensible et logique. En harmonie avec les valeurs les plus basiques qu'aurait dû conserver l'homme à travers sa propre "évolution". Il a le sens de l'honneur et de la justice... De la cohérence, avec laquelle on doit traiter son prochain, qu'importe son espèce.
Et ce film m'a foutu la rage. Encore une fois je suis tombé sur une trame ou un personnage qui n'a rien demandé se retrouve confronté à un monde d'abrutis congénitaux qui lui en veulent simplement parce qu'il répond aux instincts les plus essentiels de sa conscience. A commencer par l'instinct de protection d'un membre de sa famille. L'instinct. C'est un personnage instinctif et intense qui campe le premier rôle de ce film. Caesar est mû par ses pulsions, tout en répondant à l'autorité de celui qui l'a élevé, tel un enfant. Un enfant qui grandit puis subit les affres du monde extérieur, comme nous l'avons tous fait. Nous avons tous grandit dans un cocon avant de devoir affronter un monde aux codes étranges doublé d'une morale tout à fait particulière. Il se pose alors un choix. Rentrons nous a la maison par sureté, ou affrontons nous le monde afin de gagner notre liberté, notre maison?




Encore Merci a Mr P.Jackson d'avoir rendu possible ce genre de films. Sans la Weta digital ce long-métrage aurait peiné à rendre ces regards si "humains" afin de nous parler... Car c'est ce qui nous sensibilise, c'est le fait de nous identifié d'une certaine manière, à Caesar. Il est vrai que le jeu d'acteurs ( Plus animal qu'humain) est ce qui aura rendu possible la crédibilité d'un tel ouvrage. Je suis soufflé encore une fois, mais davantage aujourd'hui et pour des raisons plus émotionnelles. C'est un film humaniste qu'on rencontre la, ok débauche d'effets spécieux, mais cela n'enlève rien à la véritable essence de l'histoire. Le film se concentre beaucoup sur les émotions que Caesar va connaître au cours du récit et le spectateur va les ressentir par empathie en même temps que lui. Caesar est un personnage complexe, tant dans son évolution que dans son rapport aux autres, singes ou humains. L'innocence des débuts, puis la confrontation au monde extérieur, brutal et laid qui fera grandir la colère et le sentiment d'injustice. Et malgré cela, il y aura toujours ce désir de regarder de regarder en arrière, vers ce que l'on avait au départ. Et le regret de ne pouvoir décemment laisser les autres derrière soi au profit de son propre bonheur. Car on ne peut laisser œuvrer les cons orgueilleux en toute impunité. Les humains sont et resteront des cons, avec des siècles d'évolution on finit toujours pas régresser, c'est manifeste. On le voit par exemple dans la suite type de cet opus: la planète des singes de Tim Burton, qui nous offre des singes passéistes et marchands d'esclaves humains, qu'ils traitent comme des animaux. Pourquoi personne ne semble gagner en sagesse avec les siècles qui défilent? Pourquoi semblons nous condamner à nous auto-détruire avec la modernité qui croie ? Ce film est une leçon d'humanité! Un drame dont le scénario est ficelé sur la psyché de l'être vivant. On est ému par l'humanité qui s’éveille dans le visage de Caesar. Alors qu'on peine habituellement à trouvé de l’intérêt sur celui des humains qui nous ont tant déçus. On distingue tout de même la faille sur les traits de Will, et encore plus sur ceux de Charles ( John Lithgow ), qui est le plus touchant de tous les humanoïdes. Cet homme qui s'oublie dans une maladie dégénérative et nous montre un tableau troublant, combiné à la présence de Caesar, de celui qui est rongé par l'oubli. Alors serais-ce la vulnérabilité qui donne son humanité et son émotion à l'être humain? Le fait qu'il ne puisse pas tricher ni pervertir?  C'est assez étrange. Hier je regardais une série tv ou un médecin parlait de ses inquiètes concernant sa femme dont la mère était morte de la maladie d’Alzheimer, et aujourd'hui je me retrouve nez a nez au cœur même du problème. Pour l'avoir connu dans la réalité au sein même de ma famille, cette réalité m'a parlé et elle double la crédibilité du film de Rupert Wyatt. L’inquiétude dans le regard de Caesar, l'instinct de protection encore une fois... C'est ce qui m'a tué... L'incompréhension quand les faits tombent sous le sens. L'excuse reste toujours l'ignorance ou la peur. Futile réponse à une lâcheté typiquement humaine. Humain. Un mot qui se veut condescendant face au terme "animal". Belle connerie, bel amalgame, belle hérésie rythmé par l'arrogance du bipède "civilisé". Prenez en de la graine. Bien loin du simple divertissement ce film apprend aux primates que nous sommes.




Une formidable découverte cinématographique.

Killing Bono



Dublin, 1976.
Neil McCormick n’en doute pas : une vie de rock star l’attend. Avec son frère Ivan, ils vont créer Shook Up, le plus grand groupe de rock du monde !
Au même moment, Paul, leur camarade de classe, crée son propre groupe, U2, et se fait appeler Bono.
Mais Neil est persuadé que Paul n’a pas l’étoffe d’une star et que dans son ascension vers la gloire, Shook Up laissera U2 loin derrière lui…

Ben je me suis bien fendu la poire pour le coup! Le film met du temps a démarrer, je me suis même demander pourquoi je regardais ce film, puis au fil du récit, la trame et les personnages murissent ( ou s'épanouissent dans la médiocrité de leur orgueil ). Les plus du film, un casting ultra chiadé avec des acteurs talentueux comme il faut, un scénario pleins de surprises, de l'humour so irish, et pas de clichés arrondissant les angles typiques aux grosses productions hollyWoodiennes. C'est bien un film indépendant qu'on nous joue la. On ne chouine pas tous les quarts d'heure. Toute l'émotion vient doucement et s'amplifie au fur et a mesure sur le sentier pavé de poisses des frères McCormick. Ou plus raisonnablement sur celui de Neil.



Il s'en passe des coups tordus dans ce film, du batteur qui préfère défilé avec le Pape a Dublin plutôt que de jouer le concert de la révélation de son groupe, jusqu'au frangin attardé qui s'obstine a vouloir tout réussir par lui même plutôt que de se laisser soutenir par les bonnes personnes.
Robert Sheehan. ça faisait bizarre de le voir dans un rôle "sérieux" après Misfits. Il n'en reste pas moins comique, malgré lui et au vu des péripéties dont il est la victime, contrairement a son acolyte Ben Barnes qui en est l'auteur. Parlons en de ce looser-ci. On le croirait devenu a chier au début... Qui est ce con ? Cet abruti qui fait toujours les mauvais choix, guidé par son orgueil de débile ? L'excuse de l'amour fraternel mal placé et mal fagoté. Et finalement, l'idiot se révèle un parfait être sensible, habité par des désirs et des rêves. Bouffé par l'ivresse des rock stars mortes nées.

Et j'ai kiffé Pete Postlethwaite en proprio gay déjanté. Son dernier film et pas des moindres... + bo qui défonce!








Prochain arrivé sur les étagères de ma DVD thèque.

L'espoir de la semaine


 Blanche Neige & le Chasseur

 




J'ose, oui, j'ose croire que ça ne sera pas entièrement un navet. Espoir, j'ose croire.

HEAD ON



Birol Ünel on le kiffe ou on le déteste. Voila un acteur qui reste lui, entier et trash en tout dans sa manière de jouer. Il est cru, sale terrifiant de réalisme, un peu romantique, et tout simplement fabuleux.
Pour l'histoire... Cahit sait ce que signifie "commencer une nouvelle vie". Drogue et alcool endorment
son mal de vivre. La jeune et jolie Sibel est, comme Cahit, turco-allemande et aime trop la vie pour une musulmane convenable. Afin de fuir la prison d'une famille dévote et conservatrice, elle feint une tentative de suicide. Mais c'est la honte, et non la liberté, qui l'attend. Seul le mariage peut la sauver. Elle supplie alors Cahit, à peine croisé à l'hôpital, de l'épouser. Il refuse, puis accepte, à contrecoeur. Pour la sauver, peut-être... Pour faire quelque chose de bien dans sa vie. La vie conjuguale se limite au partage d'un appartement, guère plus. Tandis qu'elle savoure sa nouvelle liberté, il voit occasionnellement une
ex-petite amie et continue à s'oublier dans l'alcool. Jusqu'à ce que l'amour s'impose à lui comme une évidente voie d'issue...
Comme l'un de ses principaux interprètes ce film est âcre, fort, à la limite du punk. C'est une histoire d'amour déstructurée et violente.
Tout défonce dans ce film, absolument tout; la musique nous emporte, les personnages poignants dénué de misérabilisme, le contexte vrai, sonore et culturel, tout...
C'est une histoire dont on ne peut poser une critique décente... Il faut le voir c'est tout.

Le court métrage de la semaine

THE CHRISTMAS CARD
Terry Gilliam_1968





La couleur des sentiments




Magistral. Presque autant que "La couleur pourpre". Car "The Help" est une histoire du genre. Sur le courage que l'on met en œuvre pour combattre les injustices après des années de silence et de misère émotionnelle. Sur la façon dont on traite les gens, sur ce que l'on reçoit par ce fait et sur ce que l'on nous renvoie...

"Ma maman était une bonne, ma grand maman était esclave..."
Ainsi commence ce film pleins d'émotions. On trouve du rire et de la dérision quand on se demande ce qu'il peut bien y avoir d'autres que les pleurs et la désolation. Dans un Mississippi pourri par le racisme, qui se targue de bienséance et d'honneur, on découvre le quotidien de ses femmes noires qui aiment et élèvent les enfants de femmes blanches. Au milieu de tout cela une jeune femme se lève au milieu de la foule qui cancane afin de pointer du doigt ce qui dérange. Tout commence par une histoire de toilettes et ça aurait bien put finir en contes de chiottes. Que Nenni. De l'absurdité de la femme au foyer modèle qui marque son papier toilettes pour vérifier la consommation de sa bonne à la jeune mère dépassée qui se prend presque jamais sa petite fille dans ses bras, nous découvrons les monstres de cruauté et d'ignorance qui ont grandit au sein de cette communauté de blancs régressifs.
Ainsi la jeune Skeeter, éternelle célibataire de vingt trois ans, au grand désespoir de sa mère, décide de prendre la plume afin de conter les histoires de ces femmes que l'on voit sans les entendre. L'histoire de ces femmes qui en ont une en dehors de leur travail et des simples objets de ménages qu'elles semblent être aux yeux de leurs employeurs.



Je vais avoir du mal a faire une chronique sur ce film sans trop en révéler sur son contenu tellement, j'ai été emballé et ému par cette histoire. Au même titre que "La couleur pourpre", j'ai reconnu le courage qui peut habiter une personne qui s'est tût pendant des années sous les brimades et les humiliations.
Pour autant on est pas sur un échiquier ou s'affrontent les vilaines blanches et les pauvres gentilles noires. Il y a des nuances et le monde des apparences blesse de bas de toutes. De la blonde pestiférée accusée d'être une voleuse de maries, blessée dans sa chair par de lourds secrets, a la bonne noire traité en voleuse parce qu'elle a simplement voulu que ses enfants puissent avoir une vie décente.
Ce film est une leçon a tous les cons racistes et une comédie dramatique des plus touchantes. L'humour relève le niveau du drame, afin de mieux faire sourire le spectateur sur l'horreur de ce qui a put être commis au nom de la couleur. Car, quand vous entendez les lois en vigueur en faveur de la ségrégation, vous êtes tout simplement dégouté qu'il ait put être possible de penser de cette manière. Ce fut si absurde...

A voir absolument.

Hancock


Bon, pendant que je suis cloué au canapé par la maladie, autant occupé mon temps de façon intelligente.
Enfin un film avec un super-héros super-humain me suis-je dit. Vu dans les salles obscur a tout hasard de réussite, je n'ai pas été déçu. Un gros looser alcoolique blindé de supers pouvoirs, enfin. Loin des stéréotypes de grand seigneur baraqué, imbuvable et justicier fanfouette, Hancock est un pommé qui essaie de faire le bien autour de lui. La blague c'est que, loin d'être compréhensif, le commun des mortels le rabroue a cause des nombreux dégâts matériels dont il est la cause. Mais qui a essayer de voler droit avec quatre bouteilles de whisky dans le conduit?
En fin de compte, c'est une innovation du genre. Pour une fois que ce n'est pas le méchant ennemi du super héros qui casse tout sur son passage! J'ai lut es critiques qui reprochaient ensuite au film de perdre de sa vigueur en seconde parti a cause de la révélation du passé de Mr Hancock l'amnésique. Mais WTF? Il faut bien qu'il ait un passé ? Et parce que ça rentre dans la catégorie mythe et légende et non plus science fiction, voila que ça défrise ? Ou es-ce le cliché romantique ? J'ai trouvé au contraire cette seconde partie très forte. Charlize Theron manquait un peu de réalisme au départ, mais au final, elle s'en sort très bien, même si on note quelques incohérences menues dans son discours, jusqu'au déballage de sac ultime. Je trouve ce retournement de situation tout a fait délicieux et logique. Les gens auront également étés certainement déçu par le changement de comportement du "héros". De Poivrot volant politiquement incorrect a Super justicier en collant. Tout n'a pas la faveur de la majorité. Mais Hancock reste Hancock,  même déguisé et agrémenté de belles phrases typiques "Bon travail", il reste un lourdaud un peu gauche, ignorant des relations sociales. Moi ce qui m'a accroché le plus, c'est la scène finale, la ou le rythme cardiaque est en adéquation avec l'intensité du moment. Encore une histoire ou les deux principaux protagonistes ne peuvent être ensemble. Une recette qui marche encore et toujours.

The Karaté Kid


A la fois très loin et sensiblement proche de la version Karaté Kid de 1984, ce film m'a bien emmené. On ressent le coté américain héroïque et pleins de bons sentiment, mais aussi une pointe de philosophie asiatique. Une assez bonne immersion dans l'univers chinois, il reste pourtant cette pudeur tout a fait typique. Il y a cette discipline de fer dans l'éducation qui est démontrée et touché du bout du doigt, par la jeune Amie de Dre qui s'entraine pour de grandes auditions musicales encore et toujours, même au moment du déjeuner. Il y a ces jeunes garçons pratiquant le "Kung fu" de façon rude et sans véritable essence. Mais ça s'arréte la. Beacoup de gens auront été déçus par le jeu de Jaden Smith, trés imitateur du style de son père, par ses mimiques et ses attitudes. Mais faut avouer, il est jeune et même sans cela, il faut un talent naturel pour être acteur avant d'imiter. Il a le potentiel, je ne me fait pas de souci pour lui. Il est réaliste et vrai. Quand il se fait défoncé par l'autre zigoto qui veut montrer qui commande, il pleure. J'avais déjà remarqué cette facilité qu'il a d'afficher l'émotion sur son visage dans "a la recherche du bonheur" et il était déjà beaucoup plus petit. Jackie Chan, retrouvé dans ce rôle qui lui va comme un gant. Il n'y a plus ce coté acolyte du héros qui fait le zouave a coups de cascades et de grimaces ultra chiadées. Le rôle qui lui incombe est celui d'un homme détruit et désabusé qui tente de réparer sa vie sans jamais y parvenir. J'ai réappris une leçon que j'avais semble-t-il oublié il y a peu. Quand on est mit au tapis, on a le choix de se relever ou non. De se relever et de ne pas renoncer. De se battre pour ceux et ce en quoi on croit.




Ce film n'est pas extraordinaire, mais l'essentiel d'un bon divertissement et surtout, une version améliorée par le duo Jaden & Jackie. Qui se relèvent ensemble et savent amener l'émotion et l'humour la ou on ne l'attends pas.