Juno.



C'est une histoire qui commence un peu a l'envers. Sous ses airs de comédie légère, ce film revêt les apparats d'un conte social pleins de réflexions sur la vie. Juno est une ado assez singulière qui se retrouve en cloque après avoir couché avec un type, somme toute, loin de l'archétype mâle dominant.
Je m'était servit de ce film pour porté un de mes projets au beaux arts. Car j'aime raconter des histoires du quotidiens, a travers mes photos ou mes écrits. Juno fait parti de ces histoires qui racontent des faits divers et portent de l'émotion, même si tout est raconté de manière banale et détachée.
C'est cette manière de décrire les gens qui l'entourent en voix off et d'en dire plus par de petits détails, que par tout une bio, pour mieux expliquer la personnalité des protagonistes qui m'a plut.
Juno dit ce qu'elle pense, même si ça choque. Elle est responsable et mature, du moins c'est ce qu'elle croyait jusqu'au jour ou trois tests de grossesses  arrosés lui indique qu'elle est dans de beaux draps à seize ans a peine. Finalement, après avoir découvert que son bébé aurait des "ongles", devant le centre IVG, elle décide de faire adopter sa progéniture en route. Journal des petites annonces, elle trouve le couple parfait. C'est ainsi que démarre un périple de neufs mois avec tout ce que cela implique. Beaucoup de critiques spectateurs ont reprochés au film d'être trop idyllique et parfait. Mais toutes les histoires d'ado enceintes ne sont pas forcés de finir en drame social avec psyché bouffé a la clé. Si ?
Si vous voulez du drame et des larmes dépressives, regardez le même sujet dans la catégorie, film français, ils sont très forts pour ça -_-'
Non, je trouve même que Juno a un petit coté film typique US: enfin, vraiment vers la fin, avec morale et sourires bienveillants en cerise finale.



Faut dire aussi que c'est un film indépendant, a petit budget qui se débrouille pas mal pour le coup. Y a le coté cynique d'American Beauty. Mais le tout avec retenue, car on est dans l'univers d'une ado et non d'un pommé de quarante piges qui découvre sa vie a l'aube de sa mort.
Après beaucoup de gens verront la une propagande anti avortement et pas forcément a raison. Ce n'est pas parce que le personnage de Juno choisit de faire adopté son bébé qu'il est considéré que c'est la meilleure solution. Ce film n'est pas une leçon oO ! C'est l'histoire de Juno, de son choix a elle au vu et au su de son vécu et de son ressenti. L'avortement, tout le monde n'en est pas capable. Tout comme il faut avoir les tripes de porter un enfant pendant neuf mois pour ensuite le faire adopter.
La, des tabous sont abordés du point de vue d'une jeune fille qui l'ouvre un peu trop et qu'on est, en principe, a mille lieues d'imaginer en tant que mère. L'histoire parvient a faire cohabiter ces deux phases d'une même pièce, l'adolescence et l'état d'adulte. Nous montre le regard des gens a l'extérieur. Le soutien de la famille et des amis, le mépris et la peur des autres. Comme dans cette image de Juno fendant la foule dans les couloirs du lycée avec son ventre arrondi ou encore celle de son père lui racontant une histoire a la maternité.
Ce père dont la personnalité n'est pas sans rappelé celle de sa fille ( en plus mature, hein ), notamment dans les répliques. On sourit. Une belle mère qu'on découvre forte et tout aussi cynique et ouverte que le père, car au début on la voit surtout en tant que tapisserie de bureau.
Viennent les personnages secondaires tels que Leah ou Bleeker ( le garçon avec lequel Juno couche parce qu'elle "s'ennuie" ). Et enfin Vanessa et son mari, l'heureux couple qui a gagner a la loterie du foetus gagnant. J'ai bien aimer Vanessa, au départ j'ai eu l'impression d'un léger cliché et finalement le savoir faire de Jennifer Garner on démontrer une femme sensible et forte tout a fait crédible.
Bref, c'est film dans lequel le quotidien du lycée ou de la vie de famille ne vous fait plus chier. On prend gout et on en redemande. C'est frais et innovant sans être révolutionnaire. Simple & efficace.

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