Killing Bono



Dublin, 1976.
Neil McCormick n’en doute pas : une vie de rock star l’attend. Avec son frère Ivan, ils vont créer Shook Up, le plus grand groupe de rock du monde !
Au même moment, Paul, leur camarade de classe, crée son propre groupe, U2, et se fait appeler Bono.
Mais Neil est persuadé que Paul n’a pas l’étoffe d’une star et que dans son ascension vers la gloire, Shook Up laissera U2 loin derrière lui…

Ben je me suis bien fendu la poire pour le coup! Le film met du temps a démarrer, je me suis même demander pourquoi je regardais ce film, puis au fil du récit, la trame et les personnages murissent ( ou s'épanouissent dans la médiocrité de leur orgueil ). Les plus du film, un casting ultra chiadé avec des acteurs talentueux comme il faut, un scénario pleins de surprises, de l'humour so irish, et pas de clichés arrondissant les angles typiques aux grosses productions hollyWoodiennes. C'est bien un film indépendant qu'on nous joue la. On ne chouine pas tous les quarts d'heure. Toute l'émotion vient doucement et s'amplifie au fur et a mesure sur le sentier pavé de poisses des frères McCormick. Ou plus raisonnablement sur celui de Neil.



Il s'en passe des coups tordus dans ce film, du batteur qui préfère défilé avec le Pape a Dublin plutôt que de jouer le concert de la révélation de son groupe, jusqu'au frangin attardé qui s'obstine a vouloir tout réussir par lui même plutôt que de se laisser soutenir par les bonnes personnes.
Robert Sheehan. ça faisait bizarre de le voir dans un rôle "sérieux" après Misfits. Il n'en reste pas moins comique, malgré lui et au vu des péripéties dont il est la victime, contrairement a son acolyte Ben Barnes qui en est l'auteur. Parlons en de ce looser-ci. On le croirait devenu a chier au début... Qui est ce con ? Cet abruti qui fait toujours les mauvais choix, guidé par son orgueil de débile ? L'excuse de l'amour fraternel mal placé et mal fagoté. Et finalement, l'idiot se révèle un parfait être sensible, habité par des désirs et des rêves. Bouffé par l'ivresse des rock stars mortes nées.

Et j'ai kiffé Pete Postlethwaite en proprio gay déjanté. Son dernier film et pas des moindres... + bo qui défonce!








Prochain arrivé sur les étagères de ma DVD thèque.

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