Hell



Surtout rappelez moi de ne jamais lire un livre avant son adaptation cinéma. Voila ce que je me suis dit, il y a des années en allant voir le film Hell. Foutre dieu, c'est quoi cette arnaque édulcorée?!
J'ai lut le livre a tout hasard et je suis bien resté scotché, notamment a la fin, qui selon moi, fait limite toute l'essence de l'oeuvre, de l'anti-héroine, de la vie-de-merde-de-pauvre-riche-trop-gaté. Malgré certains cliché ce livre se tenait par une volonté de crédibilité. On avait presque de la peine pour ces crétins incultes drogué au champagne-coke-sexe ( cocktail original, hein ? ). Ils sont cons, oui, mais ils ont aps de repères c'est pas leur faute. Au milieu des cons abandonnés, une fille, Hell, ainsi qu'elle est nommée par ses cop's et pas A et B ( des types avec qui elle a baiser ). Au commencement, elle se fait avorter et sortie de la clinique, malgré le masque de "même pas mal", elle s'effondre devant une boutique pour bébé Chanel ( la encore, on nous rappelle le milieu dans lequel elle évolue). Pis se pointe Andrea, un type commun, issu du milieu ( non pas les mafieux, toujours les pauvres riches qui pisse dans des millésime 2012 ), il lui tend un mouchoir, lui demande si ça va et se casse.
C'est pas toujours évidemment de mettre un visage sur des personnages qu'on imaginent. Les voir a l'écran, c'est prendre le risque d'être déçu. Et pourtant j'y ai crut au début. ça commençait bien. Malgré sa petite gueule a la Asia Argento blonde et blasé ( ouai, Hell et la moue boudeuse de fox terrier, ça m'allait pas vraiment au début ), La miss s'en sort plutôt bien. Elle chante le petit navire, elle est vrai, dure, sensible et pommé comme il se doit. Ces deux enfants perdus qui se font du bien et croient voir le bout du tunnel sombre et monotone, on y croit. Même si ils perdent pieds a plusieurs reprises, le temps du bonheur se laisse écrire. La chute fait mal, J'aurai put croire que je plongeai une fois de plus dans le livre.
Mais voila, toute production française, reste française. Idéalisé et stérile. La fin est un piteux conte de fée. Je laisse mes lunettes de bourge sur la table alors que je devrais me faire baiser a en crever, parce que le prince charmant est dead!

Fin.





Juste une réplique, que j'ai beaucoup aimer/

A: Pourquoi t'es partie ?
H: Pour te sauver...
A: Hé ben c'est réussi, j'ai juste failli creuver.
H: Ouais, mais c'était ça ou...
A: Tu m'aimes ?
H: Et toi ?
A: Non, toi d'abord.

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